Tout effort motivé par des désirs non maîtrisés repose sur une vision immature et limitée, car le système énergétique ne soutient que ce qui relève d’un « besoin réel ». L’épuisement des réserves profondes d’énergie, dû à la mobilisation à long terme d’une stratégie de sur-vie, crée donc des failles dans les mécanismes de co-régulation biologique, entraînant la régression métabolique et les mutations génétiques – le facteur déclencheur des maladies, accidents et dommages collatéraux subséquents. On gagne ainsi à prévenir l’enchaînement chaotique des événements causé par la mécanique de la lutte, en tenant compte des «facteurs co-dépendants». Or la compulsion addictive, basée sur l’action-réaction, déclenche l’élévation immédiate du rythme cardiaque, de la tension et de la pression artérielle. Si bien que lacorrélation entre la rupture de l’équilibre physiologique et la violation de la réciprocité – médiée par la «maîtrise du souffle»– enclenche le retour vers l’essentiel.